Dear Zazie, Here is today’s Lovers’ Chronicle from Mac Tag dedicated to his muse. Rhett
The Lovers’ Chronicle
Dear Muse,
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i tried
i really did
well
kinda,
sorta
more than convinced,
this will be the way
“But you will be alone.”
i have been alone before
and i will be fine
how was i to know
the answers
could only be found
down the trail
less traveled
what is inaccessible
need not be discussed
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the reason why,
workin’ and livin’
and havin’ this vision
the only way forward,
the only reward cared about
without which there is nothin’
seein’ your own face
starin’ back at you
from the shadows;
a dream,
when he who comes as mourner,
finds himself the mourned
admit the need,
entangled in your limbs,
i have never admitted
my pretendin’ and posturin’,
nothin’ but bluffin’,
nothin’ but coquetry
i long for you,
and yet i cannot deny
what my better self knows
therefore i turn my back
and ride away
those questionin’ eyes
fixed upon me
what can they do but haunt me
as empty night closes in
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François Mauriac | |
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François Mauriac in 1932
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Today is the birthday of François Charles Mauriac (Bordeaux; 11 October 1885 – 1 September 1970 Paris); novelist, dramatist, critic, poet, and journalist, a member of the Académie française (from 1933), and laureate of the Nobel Prize in Literature (1952). He was awarded the Grand Cross of the Légion d’honneur in 1958.
Le Désert de l’amour, 1925
« Je n’aime que ce qui se dévore »
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. I, p. 9 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
En amour, le gibier longtemps pullule, mais la petite troupe de ceux qui ont commencé avec nous de vivre, se réduit chaque année. Les survivants aux coups sombres de la guerre, qu’ils fussent enlisés dans le mariage, ou déformés par le métier, Courrèges, leur voyant le poil grison, cette bedaine, ce crâne, les haïssait d’avoir son âge ; il les accusait d’être les assassins de leur jeunesse et, avant qu’elle les renonçât, de la trahir.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. I, p. 9 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
[…] la défaite d’un adolescent vient de ce qu’il se laisse persuader de sa misère.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. III, p. 40 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
[…] elle ne savait pas que l’amour, dans les vies les plus pleines, sait toujours se creuser sa place ; qu’un homme d’État surmené, autour de l’heure où sa maîtresse l’attend, arrête le monde. Cette ignorance l’empêchait de souffrir.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. III, p. 42 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
[…] la contemplation délivre […].
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. IV, p. 62 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
[…] ce qui est inaccessible ne vaut pas qu’on s’y sacrifie.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. V, p. 87 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
Ah ! l’importunité de ces êtres, à qui notre cœur ne s’intéresse pas et qui nous ont choisis, et que nous n’avons pas choisis ! – si extérieurs à nous, dont nous ne désirons rien savoir, dont la mort nous serait aussi indifférente que la vie… et pourtant ce sont ceux-là qui remplissent notre existence.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. V, p. 97 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
L’homme et la femme, aussi éloignés qu’ils puissent être l’un de l’autre, se rejoignent dans une étreinte. Et même une mère peut attirer la tête de son grand fils et baiser ses cheveux ; mais le père, lui, ne peut rien, hors le geste que fit le docteur Courrèges posant la main sur l’épaule de Raymond, qui tressaillit et se retourna. Le père déroba ses yeux et demanda :
« Pleut-il encore ? »
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. V, p. 105 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
C’est la grand misère des femmes que rien ne les détourne de l’obscur ennemi qui les ronge.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. VII, p. 135 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
On ne pense jamais que ce sont les passions des pères qui le plus souvent les séparent de leurs fils.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. VII, p. 139 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
Un bouquin bouleverse la vie d’un homme quelquefois, et encore ! ça se dit… mais d’une femme ? Allons donc ! Nous ne sommes jamais troublés profondément que par ce qui vit – que par ce qui est sang et chair. Un bouquin ?
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. VII, p. 141 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
Au plus brûlant d’une passion, nos gestes d’instinct la dissimulent ; mais lorsque nous avons renoncé à sa joie, que nous acceptons une faim et une soif éternelles, c’est bien le moins, songeons-nous, de ne plus nous exténuer à donner le change.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. X, p. 191 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
Au seuil de notre jeunesse, les jeux sont faits, rien ne va plus ; peut-être sont-ils faits depuis l’enfance : telle inclination, enfouie dans notre chair avant qu’elle fût née, a grandi comme nous, s’est combinée avec la pureté de notre adolescence, et, lorsque nous avons atteint l’âge d’homme, a fleuri brusquement sa monstrueuse fleur.
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), chap. XI, p. 215 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
« Tu ne saurais croire comme il fait bon vivre au plus épais d’une famille… mais oui ! On porte sur soi les mille soucis des autres ; ces milles piqûres attirent le sang à la peau, tu comprends ? Elles nous détournent de notre plaie secrète, de notre profonde plaie intérieure ; elles nous deviennent indispensables… […] »
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Le Désert de l’amour, François Mauriac, éd. LGF, 1989 (ISBN 2-253-01234-3), p. 237 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
Today is the birthday of George Ault (George Copeland Ault; October 11, 1891 Cleveland, Ohio – December 30, 1948 Woodstock, New York); painter. He was loosely grouped with the Precisionist movement and, though influenced by Cubism and Surrealism, his most lasting work is of a realist nature.
Ault was born into a wealthy family and spent his youth in London, England, where he studied at the Slade School of Art and St John’s Wood School of Art. Returning to the United States in 1911, he spent the rest of his life in New York and New Jersey. His personal life henceforth was troubled. He became alcoholic during the 1920s, after the death of his mother in a mental institution. Each of his three brothers committed suicide, two after the loss of the family fortune in the 1929 stock market crash.
Although he had exhibited his works with some success, by the early 1930s his neurotic behavior and reclusiveness had alienated him from the gallery world. In 1937, Ault moved to Woodstock, New York with Louise Jonas, who would become his second wife, and tried to put his difficulties in the past. In Woodstock the couple lived a penurious existence in a small rented cottage that had no electricity or indoor plumbing. Depending on Louise for income, Ault created some of his finest paintings during this time, but had difficulty selling them. In 1948, Ault was discovered dead five days after drowning in the Sawkill Brook on December 30, when he had taken a solitary walk in stormy and dark weather. The death was deemed a suicide by the coroner. In his lifetime, his works were displayed at the Whitney Museum of American Art and the Addison Gallery of American Art (in Andover, Massachusetts), among others.
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Mac Tag
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